Fédérer des compétences en Suisse et à l’international dans le domaine de la micromécanique, que l’on parle d’horlogerie, de medtech ou de précision high-tech: voilà le projet du groupe jurassien Acrotec. Créé en 2006 avec l’acquisition initiale de Vardeco, une société basée à Develier (JU) active dans le décolletage, il compte aujourd’hui une trentaine de sociétés, dont quatre sont venues s’ajouter à la liste cette année.
Au total, le groupe compte 1500 clients pour lesquels il travaille en tant que sous-traitant, notamment les principales manufactures horlogères suisses, mais aussi de grosses sociétés électroniques internationales comme Tyko et des firmes de medtech telles que Stryker ou Johnson & Johnson. Il est aussi présent dans l’automobile et l’aéronautique. Acrotec, qui compte à ce jour environ 2400 collaborateurs et possède 2600 machines, est actif dans une cinquantaine de pays pour un chiffre d’affaires qui s’est élevé l’année dernière à 440 millions de francs.
«Notre fil rouge, c’est la diversification dans la micromécanique, souligne le fondateur et CEO d’Acrotec François Billig.